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idee 2Parce que la chasse s’exerce dans la Nature, qu’elle est symbole de liberté, certains l’imaginent anarchique et dépourvue de règles.

C'est FAUX !
Parce qu’elle utilise des armes, qu’elle prélève sur une ressource naturelle et s’exerce sur des propriétés aux usages partagés, la chasse est certainement, et de longue date, un des loisirs les plus encadrés de France.

Avant de la pratiquer, il faut se soumettre à une formation, puis à un examen théorique et pratique, qui exige des connaissances sur les armes, le droit, la gestion et la reconnaissance des espèces. Pas moins de 243 pages du Code de l’environnement détaillent les articles législatifs et réglementaires qui s’appliquent à la chasse et aux chasseurs !
Sans compter des centaines d’arrêtés ministériels, préfectoraux, schémas départementaux (SDGC) et règlements intérieurs d’associations qui viennent s’y ajouter !

Temps de chasse, modes de chasse, espèces chassables et protégées, prélèvements quantitatifs et qualitatifs, armes et munitions, sécurité, permis de chasser, territoires de chasse et sanctions pénales souvent lourdes : rien n’échappe à la vigilance du législateur, de l’Administration… ou des chasseurs eux-mêmes, soucieux de l’image qu’ils veulent donner d’eux à la société et de la pérennité du gibier.

Si la chasse souffre d’une chose, ce n’est pas d’un excès de liberté, mais bien de surréglementation, qui finit par décourager la pratique et transformer le chasseur en délinquant potentiel.

Dans ce domaine, comme dans d’autres, il conviendrait sans doute de pratiquer un « choc de simplification » et de faire davantage confiance au chasseur au lieu de le suradministrer. Mais, au pays de Colbert et du Jacobinisme, est-ce possible ?